Si la connexion Internet de l'auberge de jeunesse où nous nous trouvons le
permettait, c'est sous forme de roman photo que les péripéties qui vont suivre
seraient racontées... Malheureusement pour les adeptes des clichés, et pour
notre créativité, les connexions depuis la Bolivie ne permettent pas l'envoi de
photos.
Non sans humour, vous allez voir que le cumul de nos deux esprits
pragmatiques ne permet pas toujours d'organiser une rando de trois jours.
Nous sommes bien partis, à la suite du dernier post pour quelques jours de
randonnée tranquille en direction de Iruya, à l'extrême nord de l'argentine,
une région aux paysages désertiques et aux montagnes de toutes les couleurs. Le
tripp commençait bien, trop bien... des chiens gentils qui nous accompagnent
sur quelques Km, l'arrivée à une route où une voiture nous prend en stop
jusqu'à la reprise du chemin en terre... et, en plus il fait beau... comme il
fait souvent beau dans les déserts de pierres... grand soleil. Des locaux nous
donnent de l'eau, on croise des troupeaux de lamas (ça y est ! c’est les
Andes !) des gamins nous guident jusqu’à la bifurcation de sortie de leur
village… tout va pour le mieux. Pour dire, on a même trouvé dans cet immense
désert de cailloux un endroit tout sympathique pour monter la tente : un
ancien lit de rivière avec quelques mètres carré de sable presque fin… (des grains
pas plus gros que le poing). Le silence de cette vallée était si intense qu’il
en devenait étourdissant.
Au petit déj : l’échec, la nouvelle bouteille de gaz, pour laquelle on
a traversé 2 fois la ville de Jujuy (« rou-rouille ») ne se visse pas…
normal, c’est une ‘easy-clic plus’ et pas une ‘easy clic’ !
Pas le choix, il faut rejoindre une ville… ça commence par un retour sur nos
pas sur 15 km de piste ! Coup de bol, à mi-chemin un pick-up passe et
on revoit le paysage en accéléré cheveux aux vents (et visages pleins de
poussière !) Il ne reste plus que
92 Km de bitume… on en parcourt 1 ou 2 avec nos sacs de 18Kg, jusqu’au moment où
Romane pose le sien pour s’en servir de repose-peine au bord de la route… Blagues, photos, pic-nic… Un véhicule toutes
les 15 minutes. Jusqu’à la voiture rouge !!!
Bref, on arrive à la ville frontalière en moins d’une heure et avec 3 jours
d’avance.
La Bolivie, c’est la folie ! On part demain 7h du mat’ de Tupiza pour un nouveau
tour de 4 jours qui finira par une traversée (en 4x4) du salar d’Uyuni… du sel
sur 12 mille Km2 !
On espère pouvoir faire suivre les photos à notre retour en zone
urbaine! Et merci à tous ceux qui nous ont posté des mails ou des commentaires, on aime avoir de vos nouvelles !
Des bises de A&R !
Vous êtes fous!!! Hahaha!
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