Ouf ! C'est une très grosse aventure dans laquelle nous nous sommes lancés là... Le bât qui tombe de Flo plusieurs fois et qui fait qu'elle en a peur maintenant, les écarts des chevaux à des moment inappropriés, des chemins ouverts à une extrémité et fermes à l'autre... Il nous a fallu 3 jours pour relier Heber City à Kamas... à 25 km de là...
Quand nous y sommes arrivés hier soir, nous étions fatigués tous les 5, trempés de 2 averses, les juments étaient stressées après une mauvaise journée et fatiguées de peu dormir la nuit (ça c'est leur faute, elles étaient trop excitées par l'herbe verte et fraiche a manger !), et un orage énorme arrivait. Nous avons toqué chez des gens qui avaient une belle écurie en bois du 19e siècle et un pré de 2ha, et ils nous ont accueillis bien volontiers. Puis nous avons partagé :les chevaux au pré, et nous dans l'écurie. Pas de high linne, ni de vérification de "tout va bien" 5 fois pour cette nuit. On va tous dormir !
On a modifié quelques petites choses dans notre organisation. Flo ne porte plus le bât, je la monte, et elle ouvre la marche. Le bât, c'est Noël qui l'a récupéré, de toute façon quoi qu'on lui demande cette jument le fait bien... Aloïs reste sur Shadow, c'est lui maintenant qui tient Noël en longe. Flo est assez à gérer a elle seule.
Demain matin nous repartons endiretion de la foret de Wasach, toujours plus au Nord et à l'est. Pour l'instant notre meilleure option est de longer la route ,peu fréquentée. Mais on doit bien calculer notre timing et itinéraire, car il y a un col à 3500 m d'altitude. Les gens chez qui on reste aujourd'hui nous ont emmenés en reconnaissance, et sur une trentaine de km il y a bien 50 cm de neige de partout. Donc ou bien on passe cette étape en une seule grosse journée, ou bien on choisit un autre itinéraire plus compliqué.
La météo, l'itinéraire, les chevaux... Pour l'instant seuls les bivouacs n'ont pas posé trop de difficultés... On espère un peu plus de sérénité dans les jours à venir. Enfin on gar
de le moral et tout le monde va bien, et on s'adapte pour se faciliter la vie, alors ça devrait bien finir par aller.
On pense à vous tous en France
Des biz de R&A
mercredi 27 mai 2015
samedi 23 mai 2015
Voyage à cheval
Il est fort
probable que nous n’ayons pas accès à internet dans les prochaines semaines…
quel dommage direz-vous, au moment même où l’on aurait pu partager le vif de l’action,
les moments de galères et les surprises croustillantes! Oui… mais quel bonheur
justement de se perdre, sans connexion dans les campagnes du western
Wyoming.
Nous partons
demain, 7h du mat, et encore tant de choses à faire… La pharmacie des
chevaux est encore à constituer, nos sacs persos à boucler, et on pense
aux courses de dernière minute : par exemple il nous manque des clou
pour referrer si on perd un fer à cheval. Avant le départ il faudrait encore
une fois graisser les cuirs, bricoler deux crochets en plus sur la selle qui
servira à porter le bât pour simplifier la manip’ de mettre et enlever le pack.
Mais bien sûr il
reste tout l’annexe : partager les photos qu’on a prises pendant notre
séjour ici avec Ginger, lancer une
dernière machine à laver, passer un petit moment d’adieux plein d’émotion avec
tous les chevaux qui restent ici.
Et encore plus
annexe il faut qu’on achète des billets retour pour fin Août, qu’on demande nos
muts pour la rentrée 2015, qu’on déclare nos impôts… cette vie là.
Mais important
aussi, j’aimerai écrire un blog qui répond à ces questions reçues en e-mails
persos. En grandes lignes « comment prévoit-on ce voyage à
cheval ? »
Déjà, soyons
honnêtes, il y a une grande part d’inconnue. C’est une première pour nous, et
malgré tous les bons conseils qu’on a pu glaner à droite à gauche auprès des
cow-boys qui disent avoir fait ça toute leur vie, il reste des questions sans
réponses claires.
Ce qui est sûr
c’est que nous partons avec trois mustangs que l’on vient de débourrer. Noël,
la jument pie gris-truité sera le principal cheval de Romane, le véto l’a
classée « mustang » parce qu’ici tout ce qui n’est pas racé est mustang,
mais elle a clairement du sang « paint horse ». Flow sera notre
cheval de bât, et Shadow sera principalement ma monture. Elles se ressemblent
beaucoup, et comme elles avaient toutes les deux entre 3 et 5 ans, nous les
pensions sœurs… quand le vétérinaire a estimé Flow à 5 ans et Shadow à 12, la
possibilité qu’elles soient mère et fille est apparue. Ce qui est sûr c’est
qu’elles viennent du même troupeau, peut être le ‘sulphur heard’. Elles ont
toutes les deux une raie de mulet, ligne noire le long de la colonne, des
zébrures sur les membres, elles sont petites avec des sabots très durs. Elles
ont une crinière très fournie et de grands yeux noirs qu’on dirait maquillés.
Et bien sûr elles sont couleur sable… la sélection naturelle a fait son
travail. Pour lire un article intéressant sur leurs origines, l’histoire du
mustang américain, l’article de Wikipédia ‘Mustang (cheval)’ est très bien.
Ces trois juments
ont le pied sûr, Noël est maintenant calme en toutes circonstances (évidemment
je ne sais pas ce qui se passera lorsque nous croiserons le premier ours) mais
question voitures, et autres bizarreries qui bougent et font du bruit elle ne fuit
pas en panique comme Flow aimerait le faire. Shadow est aussi sur une bonne
voie, elle se calme de jour en jour.
Nous avons choisi de les monter en selle western, d’une part le pommeau se
révèle très pratique pour tenir Flow à la longe, mais également car tous les
sacs de selle que nous avions ici sont réglés pour ces selles, qui ont des
crochets très pratiques à l’avant et à l’arrière. Nous avons trouvé trois
selles suffisamment légères pour nous plaire. Le standard d’une selle western
et 2 à 3 fois plus lourd qu’une selle anglaise, sur un quater horse de 600 Kg
la différence est négligeable, mais pas sur nos petites mustangs ! Le bât
qu’un ami nous prête (il aurait bien voulu nous prêter la mule avec !) se
pose sur une selle western, il est très
pratique et permet normalement de changer en milieu de journée le cheval
monté et le cheval de bât sans enlever de selle. Tout l’équipement du
campement, l’équipement pour les chevaux, la nourriture sera rangé dans le bât.
Dans nos sacs de selle iront seulement le pique-nique du midi, de l’eau pour
nous, nos vestes de pluie, les longes, l’appareil photo…
Nous ne transportons presque aucune nourriture pour les chevaux, ni eau
évidemment. Ce qui veut dire qu’il faudra leur laisser assez de temps chaque
jour pour brouter. Nous ne sommes pas complètement au top sur ce point :
autant que possible nous installeront une hight-line, attachées ainsi les
juments pourront brouter toute la nuit. Mais s’il n’y a pas d’arbres nous
sommes toujours face à un doute : non entrainées, elles pourraient se
blesser très sérieusement si on les attache simplement à une longue corde qui
court au sol. Sauf que les ‘entrainements’ qu’on a pu faire jusqu’à maintenant
se sont révélés très violents : Shadow est partie au grand galop droit devant
elle à sa première prise de longe… elle s’est donc violemment étalée au sol de
tout son long quand elle est arrivée en bout de corde, heureusement elle avait
des bandes de protection aux jambes, mais dès qu’elle s’est relevée elle est
partie dans l’autre sens… cette fois le mousqueton s’est cassé. Noël aussi a cassé sa corde, même si elle est
globalement restée plus calme, la phase « d’entrainement » ne nous
plait pas du tout. On se pose alors la question de changer de méthode et de les
entraver : leur attacher les antérieurs ensemble, pour qu’elles ne puissent
pas partir loin, mais là encore on s’y connait peu en manière d’entrainement d’un
cheval à l’entrave, et un cheval entravé ne peut pas se coucher, ce qui lui
offre peut de confort. Nous partons donc avec des cordes et des entraves, et on
verra ce qu’on fait. Quoi qu’il en soit pour le début du voyage, si nous devons
utiliser une de ces deux méthodes, les juments seront attachées pendant la
nuit, on ne peut pas les laisser entravées ni attachées à une longue corde sans
les surveiller.
Système Hight-line. |
Evidemment depuis que nous savons avec quels chevaux nous partons, nous les
avons beaucoup laissés ensemble, les juments sont devenues très proches et très
vite nous pourrons en laisser une en liberté sans craindre qu’elle s’enfuie.
Nous avons malgré tout pris quelques précautions : chacune a sa clochette ;
c’est plus facile quand on cherche son cheval échappé au petit matin, ou qu’on
doit retrouver sa monture partie au grand galop parce qu’on a lâché les rennes
en tombant…
Et au cas où, sur chaque cheval on compte aussi accrocher un petit papier
avec notre numéro de téléphone… il y a des endroits de notre parcours
prévisionnel où on capte !
Notre itinéraire est simple, un point de départ (Heber city, Utah) un point
d’arrivée (Ten Sleep, Wyoming) l’envie de passer par Yellowstone… et toutes les
cartes au 1/ 100 000 entre ces points. A priori pas de problème pour
trouver de l’eau étant donné que la neige commence à fondre, mais nous avons
malgré tout choisi de suivre les fonds de vallée, et donc les cours d’eau. Ce
choix nous permet en outre d’éviter l’altitude, nous ne devrions pas dépasser
les 2000m … ni descendre beaucoup en dessous d’ailleurs donc il est probable
que nos mustangs retrouvent leur poil d’hiver d’ici peu !
En équipement pour nous nous n’avons rien rajouté. Nous étions déjà équipés
lors du vélo, et les nombreux magasins spécialisés en matos de cow-boy n’offrent
rien qui ne nous plaise vraiment : les manteaux cirés très stylés n’ont
pas de capuche par exemple… un cow-boy porte un chapeau !
Nous partons donc demain, on profite ce soir de notre dernier repas au
chaud, demain matin on aura les derniers encouragements de tous ceux qui vont
assister à notre départ de Cedar City … Pour la suite, nous avons un téléphone
et au maximum nous enverrons des photos à Ginger qui les postera sur la page
Facebook du Dust Devil Ranch. Elle nous a fait promettre « au moins une
photo par jour » nous verrons ce qui est possible !
Ce départ du Ranch est la fin d’une super période de notre voyage pendant laquelle
nous avons découvert Las Vegas 3 jours, les parcs naturels Bryce Canyon et
Zion, nous avons vécu beaucoup d’expériences grâce à tous ces ‘gens de chevaux ‘
heureux de partager. Que ce soit en nous emmenant sur des ventes aux enchères
de chevaux, sur leur randonnée préférée, ou en nous faisant visiter leur « home-museum »
merci à eux pour ces expériences.
Nous partons du ranch avec chacun un bracelet en crin des chevaux que nous
avons débourrés, encore un cadeau de départ touchant… je crains que demain
matin il n’y ait des larmes lors du départ.
Des bises de A&R, on poste des nouvelles au plus vite…
mardi 19 mai 2015
Nos p'tites histoires
ca, c'est squirt... seule 30 s ! |
Voila Pick au travail |
Shadow (il a fallu 4 semaines de soins de la criniere pour ce resultat "L'Oreal") |
Goose |
petit Lou |
Goose encore |
C'est l'histoire de Freya (sisi...), petite ponnette de race Fjord (norvégienne), qui dès que quelqu'un entre dans son paddock vient vite vite pour avoir des câlins et des gratouilles. Elle est tellement pot-de-colle qu'il faut se fâcher pour la repousser. Elle a 3 ans et a été vraiment facile à débourrer. Ses anciens propriétaires l'ont affamée (???), ce qui lui vaut une scoliose (elle n'a pas un joli dos mais ce n'est pas handicapant pour la monter) et des canons (bas des jambes) trop courts.
C'est l'histoire de Mamma, jument d'entre 3 et 5 ans née sauvage dans les plaines du Wyoming que nous allons traverser. Capturée il y a quelques mois par le Bureau of Land Management (gestion des terres publiques), elle a mis un poulain au monde cet hiver. Elle stressée et jeune, le petit Rocky est né aveugle et chétif, et tout ce qu'a pu faire Ginger n'a pas suffi à le sauver : il est mort âgé de 3 mois, et Mamma reste seule dans son paddock, refusant de laisser un humain s'approcher à moins de 3 mètres, ayant très peur aussi de tous les autres chevaux.
C'est l'histoire d'Ariel, déposée ici par un mari qui voulait punir sa femme en la privant de sa jument. La jument porte des cicatrices de coup sur le dos (aussi la punition de la femme ?), et elle est immontable car ses boulets sont vrillés vers l'intérieur. Or la femme en question a réussi a retrouver le ranch, elle contacte Ginger incognito de temps en temps, mais elle est interdite de visite. En tout cas Ginger a pu ainsi apprendre que la jument était parfaitement montable, elle n'avait pas remarqué que ses sabots étaient spécialement cagneux. Soit cette femme a de lourds problèmes de vision, soit... (Autre punition...?). Ariel est là à vie.
C'est l'histoire de Flo, Shadow (mustangs nées en captivité mais issues de mères sauvages capturées par le BLM), Peak (mustang née sauvage et capturée par le BLM), Squirt (petite ponnette bien teigneuse), qui sont arrivées ici il y a 2 ans et demi quand la rescue d'où elles venaient a fermé : en effet cette rescue faisait de l'élevage, car c'est plus facile (et plus rentable) de vendre de mignons poulains que de placer des chevaux rescapés... Personne n'avait pris le temps de les manipuler, les familiariser aux humains, elles sont donc un peu sauvageonnes.Ces 4 juments ont donné naissance chacune à un poulain il y a 2 ans ; Lou et Dusty sont toujours ici, les 2 autres sont dans un autre refuge. C'est aussi l'histoire des 14 autres chevaux que Ginger a recueilli du même endroit au même moment. Certains adoptés, d'autres toujours ici, d'autres morts de vieillesse ou de trop mauvais état à leur arrivée.
C'est l'histoire de Noël, trouvée dans les montagnes une semaine avant Noël, en bonne forme mais avec des sabots qui trahissait un manque de soins de plusieurs mois. Elle est belle, gentille ( vient au petit trot quand on l'appelle et très câline), écoute bien et n'a peur de rien. Personne ne l'a réclamée, et on sait qu'un cheval qui s'échappe reste près de chez lui (surtout elle, si sociable !). La question est Qui? Et pourquoi? abandonnerait-on une jument comme elle ???
C'est l'histoire de Goose, trouvé lui aussi dans les montagnes,un jambe emmêlée dans des barbelés, infectée et 3 fois le volume normal. Il a eu de la chance, lui : à côté de lui gisaient plusieurs animaux morts prisonniers de cette même clôture. Des mois de traitement antibiotique, de drain, de soins quotidiens plus tard, et il ne lui reste plus qu'une vilaine cicatrice et une marche bizarre (il lève haut sous le ventre son postérieur droit) qui s'arrête dès qu'il travaille en longe ou monté.
Buck a toujours besoin qu'on lui laisse tourner la tête à gauche pour voir ce qu'il s'y passe avec son oeil droit, mais il va bien en rando comme en carrière, même à l'obstacle. Un ado handicapé voudrait l'adopter au nord de l'Utah... Pour l'instant il partage le paddock de Mamma. Il a trouvé ainsi une jument qui ne le chasse pas, qui le laisse entrer dans l'écurie et qui veille avec attention sur son sommeil. Et elle a trouvé un petit cheval à protéger, qui ne la chasse pas, et qui la laisse le lécher de temps en temps quand il est allongé...
Freya a été très facile à débourrer. Elle est parfois un peu têtue, mais tellement gentille qu'elle veut se faire pardonner bien vite. Une petite fille de 10 ans l'a vue et en est tombée amoureuse, sa maman fait donc agrandir l'écurie de la pension voisine pour y accueillir Freya dans le mois qui vient.
Noël trouve tout facile à faire tant qu'on lui demande gentiment et sans mors dans la bouche. Et envoie régulièrement une petite ruade de contentement si elle n'est pas sortie de plusieurs jours. Elle part avec nous dans notre trail de 6 semaines, elle est notre "safe Horse." Elle ne devrait pas revoir le ranch après ça, la maman du garçon handicapé qui souhaite adopter Buck la voudrait pour elle. Et cette dame travaille à National Geographic, et elle adore notre projet à cheval. Sera-t-on suivis par NG???
Flo a mis 3 semaines pour que je puisse laisser ma main sur elle, encore une semaine pour qu'il y ait une longe dans ma main quand je la touchais, encore une semaine pour poser un tapis sur son dos, encore une semaine pour toucher ses membres et ses sabots, et enlever et remettre un licol (elle portait le même depuis 2ans et demi). Aujourd'hui elle est ferrée, montée aux 3 allures. Mais elle tremble de peur (voire bondit !) chaque fois que quelque chose d'inconnu (ou de non reconnu) va toucher son corps. Il nous reste 4 jours pour finir de l'habituer, elle sera notre principal cheval de bât...
Shadow est maintenant parfaitement débourée. Elle va facilement en tête en rando mais n'aime pas trop traverser des cours d'eau. Elle écoute très bien en carrière et franchit allègrement de petits obstacles. Il a fallu 3 semaines pour qu'elle accepte de montrer son côté droit à Aloïs, et 2 autres semaines pour donner les sabots et enlever-remettre le licol. Elle sera la jument principale d'Alois pendant notre aventure équestre.
Squirt était mauvaise comme une teigne, elle bottait, elle n'écoutait rien, a fait de gros rodéos, cabrait quand on arrivait avec un bride, se battait contre le cavalier. Maintenant elle ne bouge plus à l'attache, on peut facilement tout faire autour d'elle. Elle a vu un dentiste qui lui a râpé ses dents trop aiguisées et tous les problèmes de monte ont disparu. Elle essaie bien encore un peu de démarrer plus vite que prévu, mais elle revient au calme normalement. Dommage qu'elle mesure 1,20m !
Goose est encore un peu inquiet en tête en ballade, et un peu clostrophobe ( dur dur pour embarquer dans la remorque), et il a de si longues jambes qu'il ne sait pas toujours qu'en faire. Mais Aloïs a fait un travail remarquable avec ce cheval qui ne se laissait pas toucher les jambes et qui tirait au renard toutes les 3mn ! Il est monté sans mors et en toute confiance dans n'importe quelle situation.
C'est l'histoire d'ici. C'est l'histoire de ces chevaux de rescue. C'est parce qu'on y croit qu'on leur a donné notre temps, notre patience et notre amour.
Dusty, 2 ans, nee au ranch, fille de Shadow |
Freya |
Freya |
Frey et Red Rita |
Squirt |
Noel |
Buck |
vendredi 15 mai 2015
Préparatifs Wyoming
La plupart des rencontres avec les ours se terminent sans blessure. Si un ours vous attaque,vous accroîtrez vos chances de survie en suivant les consignes énoncées ci-dessous. Il existe en général deux types d’attaques :
Défensive
Il s’agit de l’attaque LA PLUS COURANTE.
Servez-vous de votre gaz poivré. Si l’ours vous touche, FAITES LE MORT!
FAITES LE MORT! Restez couché ventre à terre et jambes écartées. Croisez les mains derrière votre nuque. Vous vous protégerez ainsi le visage, la tête et le cou, et l’ours aura plus de difficulté à vous retourner. Restez immobile jusqu’à ce que vous soyez certain que l’ours est parti.
Ce genre d’attaquedure généralement moins de deux minutes. Si l’affrontement se poursuit, cela signifie peut-être que l’ours est passé d'un comportement défensif à un comportement prédateur. DÉFENDEZ-VOUS!
Button reste finalement au ranch, elle retrouvera les 3 juments qui partent au Wyoming dans 6 semaines, à leur retour. |
Flow, qui part avec nous, principal cheval de bât. |
Shadow s'habitue au bât pendant qu'au fond Flow s'habitue au cavalier... Évidemment on va partager les rôles! |
Lou, le petit poney pie de 2 ans est à adopter! |
Hispano-mustang né chez Donna, une amie qui nous a fait découvrir une randonnée autour de chez elle hier. |
Freya, toute gentille, contente de faire plaisir elle saute ses premiers obstacles. Les bandes de polo cachent un peu la partie inférieure de ses membres, mais elle a des canons vraiment très courts! |
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