mercredi 27 mai 2015

L'aventure !

Ouf ! C'est une très grosse aventure dans laquelle nous nous sommes lancés là... Le bât qui tombe de Flo plusieurs fois et qui fait qu'elle en a peur maintenant, les écarts des chevaux à des moment inappropriés, des chemins ouverts à une extrémité et fermes à l'autre... Il nous a fallu 3 jours pour relier Heber City à Kamas... à 25 km de là...
Quand nous y sommes arrivés hier soir, nous étions fatigués tous les 5, trempés de 2 averses, les juments étaient stressées après une mauvaise journée et fatiguées de peu dormir la nuit (ça c'est leur faute, elles étaient trop excitées par l'herbe verte et fraiche a manger !), et un orage énorme arrivait. Nous avons toqué chez des gens qui avaient une belle écurie en bois du 19e siècle et un pré de 2ha, et ils nous ont accueillis bien volontiers. Puis nous avons partagé :les chevaux au pré, et nous dans l'écurie. Pas de high linne, ni de vérification de "tout va bien" 5 fois pour cette nuit. On va tous dormir !
On a modifié quelques petites choses dans notre organisation. Flo ne porte plus le bât, je la monte, et elle ouvre la marche. Le bât, c'est Noël qui l'a récupéré, de toute façon quoi qu'on lui demande cette jument le fait bien... Aloïs reste sur Shadow, c'est lui maintenant qui tient Noël en longe. Flo est assez à gérer a elle seule.
Demain matin nous repartons endiretion de la foret de Wasach, toujours plus au Nord et à l'est. Pour l'instant notre meilleure option est de longer la route ,peu fréquentée. Mais on doit bien calculer notre timing et itinéraire, car il y a un col à 3500 m d'altitude. Les gens chez qui on reste aujourd'hui nous ont emmenés en reconnaissance, et sur une trentaine de km il y a bien 50 cm de neige de partout. Donc ou bien on passe cette étape en une seule grosse journée, ou bien on choisit un autre itinéraire plus compliqué.
La météo, l'itinéraire, les chevaux... Pour l'instant seuls les bivouacs n'ont pas posé trop de difficultés... On espère un peu plus de sérénité dans les jours à venir. Enfin on gar












de le moral et tout le monde va bien, et on s'adapte pour se faciliter la vie, alors ça devrait bien finir par aller.
On pense à vous tous en France
Des biz de R&A

samedi 23 mai 2015

Voyage à cheval


Il est fort probable que nous n’ayons pas accès à internet dans les prochaines semaines… quel dommage direz-vous, au moment même où l’on aurait pu partager le vif de l’action, les moments de galères et les surprises croustillantes! Oui… mais quel bonheur justement de se perdre, sans connexion dans les campagnes du western Wyoming.

Nous partons demain, 7h du mat, et encore tant de choses à faire… La pharmacie des chevaux  est encore à constituer, nos sacs persos à boucler, et on pense aux courses de dernière minute :  par exemple il nous manque des clou pour referrer si on perd un fer à cheval. Avant le départ il faudrait encore une fois graisser les cuirs, bricoler deux crochets en plus sur la selle qui servira à porter le bât pour simplifier la manip’ de mettre et enlever le pack.

Mais bien sûr il reste tout l’annexe : partager les photos qu’on a prises pendant notre séjour ici avec Ginger,  lancer une dernière machine à laver, passer un petit moment d’adieux plein d’émotion avec tous les chevaux qui restent ici.

Et encore plus annexe il faut qu’on achète des billets retour pour fin Août, qu’on demande nos muts pour la rentrée 2015, qu’on déclare nos impôts… cette vie là.

Mais important aussi, j’aimerai écrire un blog qui répond à ces questions reçues en e-mails persos. En grandes lignes « comment prévoit-on ce voyage à cheval ? »

Déjà, soyons honnêtes, il y a une grande part d’inconnue. C’est une première pour nous, et malgré tous les bons conseils qu’on a pu glaner à droite à gauche auprès des cow-boys qui disent avoir fait ça toute leur vie, il reste des questions sans réponses claires.

Ce qui est sûr c’est que nous partons avec trois mustangs que l’on vient de débourrer. Noël, la jument pie gris-truité sera le principal cheval de Romane, le véto l’a classée « mustang » parce qu’ici tout ce qui n’est pas racé est mustang, mais elle a clairement du sang « paint horse ». Flow sera notre cheval de bât, et Shadow sera principalement ma monture. Elles se ressemblent beaucoup, et comme elles avaient toutes les deux entre 3 et 5 ans, nous les pensions sœurs… quand le vétérinaire a estimé Flow à 5 ans et Shadow à 12, la possibilité qu’elles soient mère et fille est apparue. Ce qui est sûr c’est qu’elles viennent du même troupeau, peut être le ‘sulphur heard’. Elles ont toutes les deux une raie de mulet, ligne noire le long de la colonne, des zébrures sur les membres, elles sont petites avec des sabots très durs. Elles ont une crinière très fournie et de grands yeux noirs qu’on dirait maquillés. Et bien sûr elles sont couleur sable… la sélection naturelle a fait son travail. Pour lire un article intéressant sur leurs origines, l’histoire du mustang américain, l’article de Wikipédia ‘Mustang (cheval)’ est très bien.

Ces trois juments ont le pied sûr, Noël est maintenant calme en toutes circonstances (évidemment je ne sais pas ce qui se passera lorsque nous croiserons le premier ours) mais question voitures, et autres bizarreries qui bougent et font du bruit elle ne fuit pas en panique comme Flow aimerait le faire. Shadow est aussi sur une bonne voie, elle se calme de jour en jour.

Nous avons choisi de les monter en selle western, d’une part le pommeau se révèle très pratique pour tenir Flow à la longe, mais également car tous les sacs de selle que nous avions ici sont réglés pour ces selles, qui ont des crochets très pratiques à l’avant et à l’arrière. Nous avons trouvé trois selles suffisamment légères pour nous plaire. Le standard d’une selle western et 2 à 3 fois plus lourd qu’une selle anglaise, sur un quater horse de 600 Kg la différence est négligeable, mais pas sur nos petites mustangs ! Le bât qu’un ami nous prête (il aurait bien voulu nous prêter la mule avec !) se pose sur une selle western, il est  très pratique et permet normalement de changer en milieu de journée le cheval monté et le cheval de bât sans enlever de selle. Tout l’équipement du campement, l’équipement pour les chevaux, la nourriture sera rangé dans le bât. Dans nos sacs de selle iront seulement le pique-nique du midi, de l’eau pour nous, nos vestes de pluie, les longes, l’appareil photo…

Nous ne transportons presque aucune nourriture pour les chevaux, ni eau évidemment. Ce qui veut dire qu’il faudra leur laisser assez de temps chaque jour pour brouter. Nous ne sommes pas complètement au top sur ce point : autant que possible nous installeront une hight-line, attachées ainsi les juments pourront brouter toute la nuit. Mais s’il n’y a pas d’arbres nous sommes toujours face à un doute : non entrainées, elles pourraient se blesser très sérieusement si on les attache simplement à une longue corde qui court au sol. Sauf que les ‘entrainements’ qu’on a pu faire jusqu’à maintenant se sont révélés très violents : Shadow est partie au grand galop droit devant elle à sa première prise de longe… elle s’est donc violemment étalée au sol de tout son long quand elle est arrivée en bout de corde, heureusement elle avait des bandes de protection aux jambes, mais dès qu’elle s’est relevée elle est partie dans l’autre sens… cette fois le mousqueton s’est cassé.  Noël aussi a cassé sa corde, même si elle est globalement restée plus calme, la phase « d’entrainement » ne nous plait pas du tout. On se pose alors la question de changer de méthode et de les entraver : leur attacher les antérieurs ensemble, pour qu’elles ne puissent pas partir loin, mais là encore on s’y connait peu en manière d’entrainement d’un cheval à l’entrave, et un cheval entravé ne peut pas se coucher, ce qui lui offre peut de confort. Nous partons donc avec des cordes et des entraves, et on verra ce qu’on fait. Quoi qu’il en soit pour le début du voyage, si nous devons utiliser une de ces deux méthodes, les juments seront attachées pendant la nuit, on ne peut pas les laisser entravées ni attachées à une longue corde sans les surveiller.
Système Hight-line.

Evidemment depuis que nous savons avec quels chevaux nous partons, nous les avons beaucoup laissés ensemble, les juments sont devenues très proches et très vite nous pourrons en laisser une en liberté sans craindre qu’elle s’enfuie. Nous avons malgré tout pris quelques précautions : chacune a sa clochette ; c’est plus facile quand on cherche son cheval échappé au petit matin, ou qu’on doit retrouver sa monture partie au grand galop parce qu’on a lâché les rennes en tombant…

Et au cas où, sur chaque cheval on compte aussi accrocher un petit papier avec notre numéro de téléphone… il y a des endroits de notre parcours prévisionnel où on capte !

Notre itinéraire est simple, un point de départ (Heber city, Utah) un point d’arrivée (Ten Sleep, Wyoming) l’envie de passer par Yellowstone… et toutes les cartes au 1/ 100 000 entre ces points. A priori pas de problème pour trouver de l’eau étant donné que la neige commence à fondre, mais nous avons malgré tout choisi de suivre les fonds de vallée, et donc les cours d’eau. Ce choix nous permet en outre d’éviter l’altitude, nous ne devrions pas dépasser les 2000m … ni descendre beaucoup en dessous d’ailleurs donc il est probable que nos mustangs retrouvent leur poil d’hiver d’ici peu !

En équipement pour nous nous n’avons rien rajouté. Nous étions déjà équipés lors du vélo, et les nombreux magasins spécialisés en matos de cow-boy n’offrent rien qui ne nous plaise vraiment : les manteaux cirés très stylés n’ont pas de capuche par exemple… un cow-boy porte un chapeau !

Nous partons donc demain, on profite ce soir de notre dernier repas au chaud, demain matin on aura les derniers encouragements de tous ceux qui vont assister à notre départ de Cedar City … Pour la suite, nous avons un téléphone et au maximum nous enverrons des photos à Ginger qui les postera sur la page Facebook du Dust Devil Ranch. Elle nous a fait promettre « au moins une photo par jour » nous verrons ce qui est possible !

Ce départ du Ranch est la fin d’une super période de notre voyage pendant laquelle nous avons découvert Las Vegas 3 jours, les parcs naturels Bryce Canyon et Zion, nous avons vécu beaucoup d’expériences grâce à tous ces ‘gens de chevaux ‘ heureux de partager. Que ce soit en nous emmenant sur des ventes aux enchères de chevaux, sur leur randonnée préférée, ou en nous faisant visiter leur « home-museum » merci à eux pour ces expériences.

Nous partons du ranch avec chacun un bracelet en crin des chevaux que nous avons débourrés, encore un cadeau de départ touchant… je crains que demain matin il n’y ait des larmes lors du départ.

Des bises de A&R, on poste des nouvelles au plus vite…

mardi 19 mai 2015

Nos p'tites histoires

ca, c'est squirt... seule 30 s !

Voila Pick au travail

Shadow (il a fallu 4 semaines de soins de la criniere pour ce resultat "L'Oreal")

Goose


petit Lou 

Goose encore
C'est l'histoire de Buck, petit cheval borgne à cause de sa naissance dans un trop petit paddock contenant trop de chevaux (poulain, il s'est fait piétiner le crâne...). Séparé de sa mère à 5 semaines et handicapé, il a toujours eu des difficultés de relations sociales avec les autres chevaux, et son corps est marqué de coups sur son côté gauche. Quel gentil petit cheval à débourrer et à monter ! Quel plaisir il a trouvé à plaire à quelqu'un...

C'est l'histoire de Freya (sisi...), petite ponnette de race Fjord (norvégienne), qui dès que quelqu'un entre dans son paddock vient vite vite pour avoir des câlins et des gratouilles. Elle est tellement pot-de-colle qu'il faut se fâcher pour la repousser. Elle a 3 ans et a été vraiment facile à débourrer. Ses anciens propriétaires l'ont affamée (???), ce qui lui vaut une scoliose (elle n'a pas un joli dos mais ce n'est pas handicapant pour la monter) et des canons (bas des jambes) trop courts.

C'est l'histoire de Mamma, jument d'entre 3 et 5 ans née sauvage dans les plaines du Wyoming que nous allons traverser. Capturée il y a quelques mois par le Bureau of Land Management (gestion des terres publiques), elle a mis un poulain au monde cet hiver. Elle stressée et jeune, le petit Rocky est né aveugle et chétif, et tout ce qu'a pu faire Ginger n'a pas suffi à le sauver : il est mort âgé de 3 mois, et Mamma reste seule dans son paddock, refusant de laisser un humain s'approcher à moins de 3 mètres, ayant très peur aussi de tous les autres chevaux.

C'est l'histoire d'Ariel, déposée ici par un mari qui voulait punir sa femme en la privant de sa jument. La jument porte des cicatrices de coup sur le dos (aussi la punition de la femme ?), et elle est immontable  car ses boulets sont vrillés vers l'intérieur. Or la femme en question a réussi a retrouver le ranch, elle contacte Ginger incognito de temps en temps, mais elle est interdite de visite. En tout cas Ginger a pu ainsi apprendre que la  jument était parfaitement montable, elle n'avait pas remarqué que ses sabots étaient spécialement cagneux. Soit cette femme a de lourds problèmes de vision, soit... (Autre punition...?). Ariel est là à vie.

C'est l'histoire de Flo, Shadow (mustangs nées en captivité mais issues de mères sauvages capturées par le BLM), Peak (mustang née sauvage et capturée par le BLM), Squirt (petite ponnette bien teigneuse), qui sont arrivées ici il y a 2 ans et demi quand la rescue d'où elles venaient a fermé : en effet cette rescue faisait de l'élevage, car c'est plus facile (et plus rentable) de vendre de mignons poulains que de placer des chevaux rescapés... Personne n'avait pris le temps de les manipuler, les familiariser aux humains, elles sont donc un peu sauvageonnes.Ces 4 juments ont donné naissance chacune à un poulain il y a 2 ans ; Lou et Dusty sont toujours ici, les 2 autres sont dans un autre refuge. C'est aussi l'histoire des 14 autres chevaux que Ginger a recueilli du même endroit au même moment. Certains adoptés, d'autres toujours ici, d'autres morts de vieillesse ou de trop mauvais état à leur arrivée.

C'est l'histoire de Noël, trouvée dans les montagnes une semaine avant Noël, en bonne forme mais avec des sabots qui trahissait un manque de soins de plusieurs mois. Elle est belle, gentille ( vient au petit trot quand on l'appelle et très câline), écoute bien et n'a peur de rien. Personne ne l'a réclamée, et on sait qu'un cheval qui s'échappe reste près de chez lui (surtout elle, si sociable !). La question est Qui? Et pourquoi? abandonnerait-on une jument comme elle ???

C'est l'histoire de Goose, trouvé lui aussi dans les montagnes,un jambe emmêlée dans des barbelés, infectée et 3 fois le volume normal. Il a eu de la chance, lui : à côté de lui gisaient plusieurs animaux morts prisonniers de cette même clôture. Des mois de traitement antibiotique, de drain, de soins quotidiens plus tard, et il ne lui reste plus qu'une vilaine cicatrice et une marche bizarre (il lève haut sous le ventre son postérieur droit) qui s'arrête dès qu'il travaille en longe ou monté.



Buck a toujours besoin qu'on lui laisse tourner la tête à gauche pour voir ce qu'il s'y passe avec son oeil droit, mais il va bien en rando comme en carrière, même à l'obstacle. Un ado handicapé voudrait l'adopter au nord de l'Utah... Pour l'instant il partage le paddock de Mamma. Il a trouvé ainsi une jument qui ne le chasse pas, qui le laisse entrer dans l'écurie et qui veille avec attention sur son sommeil. Et elle a trouvé un petit cheval à protéger, qui ne la chasse pas, et qui la laisse le lécher de temps en temps quand il est allongé...

Freya a été très facile à débourrer. Elle est parfois un peu têtue, mais tellement gentille qu'elle veut se faire pardonner bien vite. Une petite fille de 10 ans l'a vue et en est tombée amoureuse, sa maman fait donc agrandir l'écurie de la pension voisine pour y accueillir Freya dans le mois qui vient.

Noël trouve tout facile à faire tant qu'on lui demande gentiment et sans mors dans la bouche. Et envoie régulièrement une petite ruade de contentement si elle n'est pas sortie de plusieurs jours. Elle part avec nous dans notre trail de 6 semaines, elle est notre "safe Horse." Elle ne devrait pas revoir le ranch après ça, la maman du garçon handicapé qui souhaite adopter Buck la voudrait pour elle. Et cette dame travaille à National Geographic, et elle adore notre projet à cheval. Sera-t-on suivis par NG???

Flo a mis 3 semaines pour que je puisse laisser ma main sur elle, encore une semaine pour qu'il y ait une longe dans ma main quand je la touchais, encore une semaine pour poser un tapis sur son dos, encore une semaine pour toucher ses membres et ses sabots, et enlever et remettre un licol (elle portait le même depuis 2ans et demi). Aujourd'hui elle est ferrée, montée aux 3 allures. Mais elle tremble de peur (voire bondit !) chaque fois que quelque chose d'inconnu (ou de non reconnu) va toucher son corps. Il nous reste 4 jours pour finir de l'habituer, elle sera notre principal cheval de bât...

Shadow est maintenant parfaitement débourée. Elle va facilement en tête en rando mais n'aime pas trop traverser des cours d'eau. Elle écoute très bien en carrière et franchit allègrement de petits obstacles. Il a fallu 3 semaines pour qu'elle accepte de montrer son côté droit à Aloïs, et 2 autres semaines pour donner les sabots et enlever-remettre le licol. Elle sera la jument principale d'Alois pendant notre aventure équestre.

Squirt était mauvaise comme une teigne, elle bottait, elle n'écoutait rien, a fait de gros rodéos, cabrait quand on arrivait avec un bride, se battait contre le cavalier. Maintenant elle ne bouge plus à l'attache, on peut facilement tout faire autour d'elle. Elle a vu un dentiste qui lui a râpé ses dents trop aiguisées et tous les problèmes de monte ont disparu. Elle essaie bien encore un peu de démarrer plus vite que prévu, mais elle revient au calme normalement. Dommage qu'elle mesure 1,20m !

Goose est encore un peu inquiet en tête en ballade, et un peu clostrophobe ( dur dur pour embarquer dans la remorque), et il a de si longues jambes qu'il ne sait pas toujours qu'en faire. Mais Aloïs a fait un travail remarquable avec ce cheval qui ne se laissait pas toucher les jambes et qui tirait au renard toutes les 3mn ! Il est monté sans mors et en toute confiance dans n'importe quelle situation.



C'est l'histoire d'ici. C'est l'histoire de ces chevaux de rescue. C'est parce qu'on y croit qu'on leur a donné notre temps, notre patience et notre amour.

Dusty, 2 ans, nee au ranch, fille de Shadow
Freya
Freya
Frey et Red Rita


Squirt

 





Noel


Buck




vendredi 15 mai 2015

Préparatifs Wyoming








En cas D’ATTAQUE 

La plupart des rencontres avec les ours se terminent sans blessure. Si un ours vous attaque,vous accroîtrez vos chances de survie en suivant les consignes énoncées ci-dessous. Il existe en général deux types d’attaques : 

Défensive 

Il s’agit de l’attaque LA PLUS COURANTE. 

Servez-vous de votre gaz poivré. Si l’ours vous touche, FAITES LE MORT! 

FAITES LE MORT! Restez couché ventre à terre et jambes écartées. Croisez les mains derrière votre nuque. Vous vous protégerez ainsi le visage, la tête et le cou, et l’ours aura plus de difficulté à vous retourner. Restez immobile jusqu’à ce que vous soyez certain que l’ours est parti. 

Ce genre d’attaquedure généralement moins de deux minutes. Si l’affrontement se poursuit, cela signifie peut-être que l’ours est passé d'un comportement défensif à un comportement prédateur. DÉFENDEZ-VOUS! 


Button reste finalement au ranch, elle retrouvera les 3 juments qui partent au Wyoming dans 6 semaines, à leur retour.

Buck! Aveugle d'un oeil, il était aussi dans la liste des 5 sélectionnés pour partir avec nous! Pour son caractère tout gentil, il aurait aussi été un cheval de bât formidable mais il restera ici ! À peine débourré,  un ados veut déjà l'adopter!
Flow, qui part avec nous, principal cheval de bât.

Shadow s'habitue au bât pendant qu'au fond Flow s'habitue au cavalier... Évidemment on va partager les rôles!



Lou, le petit poney pie de 2 ans est à adopter! 

La mini est toujours en liberté, sur cette photo elle veut jouer avec Benson, que l'on a Débourré pour une amie du ranch qui à notre grande surprise nous a payé quand elle a découvert le changement de son cheval! Benson à été castré il y a 6 mois, lors de son arrivée au Dust Devil Ranch. Son frère (supposé) et lui ont été abandonnés dans la nature. Mais il se comporte plutôt bien pour un cheval qu'on peut vraiment qualifier de ' castré tard'!


Rita, une American Foxtrott qui amble. Le ranch a reçu un appel d'une personne intéressée pour l'adopter... Mais comme dit Ginger, tant qu'il n'y a pas le formulaire rempli ou une visite, pas d'affolement. Très souvent des gens appellent 15 jours plus tard pour dire "je vous rappelle pour dire que je ne prendrai pas ce cheval finalement, mon voisin m'en a donné un"... Et encore 15 jours après " le cheval de mon voisin est boiteux, je n'en veux plus, est ce que je peux vous l'amener?" Bref, la vie d'un refuge...

Hispano-mustang né chez Donna, une amie qui nous a fait découvrir une randonnée autour de chez elle hier.

Freya, toute gentille, contente de faire plaisir elle saute ses premiers obstacles. Les bandes de polo cachent un peu la partie inférieure de ses membres, mais elle a des canons vraiment très courts!
Buck pendant un petit galop dans la nature, du côté de son oeil aveugle. Un autre cheval lui a marché dessus quand il était tout poulain, il a été abandonné ( donné au refuge de Ginger) dans la foulée.
Des bises de A&R