Internet ce soir, à quand la prochaine connexion ?! Nous rejoignons bientôt l’Equateur et la
réserve naturelle où se trouve le centre équestre. A partir de là, nous verrons
bien si de temps à autre internet nous passe sous la main lors des
allers-retours que nous aurons besoin de faire à Quito, mais les mises à jour
du blog risquent d’en être ralenties.
Entre deux nuits en bus, nous venons de passer 2 jours à
Lima, ville magnifique ou nous avions prévu de croiser Aurel. Après un certain
temps d’errance dans les docks de Lima et leurs dangers, un camionneur inquiet
a même fait un aller-retour le long du port pour nous éviter de longer un mur
qu’il disait trop dangereux. Et avec un signe éloquent une dame nous indiquera un
peu plus tard que ce lieu est un vrai coupe-gorge. Nous sommes arrivés devant ‘APM
Terminals’. Tout est bien prévu, en présentant nos passeports les 4 gardiens nous
laissent passer, une navette est affrétée pour nous faire traverser ce lieu
gigantesque où les piles de containers créent cette sensation d’immensité qu’on
retrouve dans les villes aux immeubles un peu trop hauts.
Et au dernier virage, bien à quai à côté d’un navire de plus
de 60m de haut on découvre le pavillon français du Boréal. Grande joie de le
voir en vrai, on s’approche de la clique de blagueurs sympathiques qui
reprennent leur sérieux à notre approche en nous proposant des serviettes
chaudes. On explique alors que nous ne sommes pas passagers pour la croisière,
mais qu’on vient voir… « Ah !
T’es le frère d’Aurel !? »
Tout va bien, son collègue l’appelle par radio.
On a pour ainsi dire tout visité sur le bateau, les cabines passagers,
la passerelle et ses innombrables appareils de contrôle, les machines, du pont
1 au pont 8 en passant autant par les couloirs en moquette des espaces clients
que par les raccourcis en métal peint réservés aux membres de l’équipage. Pas
le temps de s’arrêter pour un hammam, un plouf dans la piscine ou quelques
exercices dans l’une des deux salles de sport, mais par contre on est monté
jusqu’au pont 8, celui auquel on monte par une échelle pour se retrouver entre
les cheminées, tout en haut du bateau. Seul endroit où Romane et moi avons a
retrouvé un sens de l’orientation… Lieu
isolé où nous serions revenus voir les dauphins au coucher de soleil si on
avait pu rester une petite semaine en plus…
Le bateau est immense, plein de secrets, on a posé un demi
milliers de question sur les rotations du personnel, la machine à produire de l’eau
douce à partir d’eau de mer, etc,etc…
Et en plus Aurel nous a ramené quelques produits de France (le régal qu’on
garde encore un peu avant d’ouvrir) et
des nouveaux livres… Génial.
On s’est fait une rapide sortie en centre-ville le premier
jour, mais les temps de répit même à quai sont assez courts… Le bateau a largué
les amarres un peu après nous dimanche, Aurel sera à Ushuaïa le 15 Novembre, et
de là le staff au complet organisera une dizaine de croisières en antarctique…
Quelques photos, ça fait partie du voyage…
Des bises de A&R
Je rêve ou Aloïs devient blond? Pourtant, il porte un beau chapeau ! Même pour dormir à l'ombre d'un cactus! Je rêve ou Romane a l'air de ne pas avoir chaud? La plupart des gens se donnent r.v dans un bistrot, au ciné, au resto ou chez un copain...Vous, à Lima! Rien que ça! Profitez bien beaucoup, de toutes choses et de tous les gens, que tout soit plaisir.
RépondreSupprimerL'éclairage particulier de la première photo n'aura pas trompé que Nicole Aloïs ! Bernard pensait y voir Aurel à la passerelle, en compagnie d'un collègue rouquin...
RépondreSupprimerM'enfin l'éclairage n'est peut-être pas seul en cause dans la méprise, faut dire. C'est une tentative de record familial ou juste que tu ne fais pas confiance aux barbiers latino ?!